Sortir de la dualité et vivre la paix intérieure

Channeling - Méditation
reçu le 17 février 2009 par Laurence Simenot

Simplement, je vous invite à regarder autour de vous. Regardez autour de vous cette pièce qui est là avec ses murs, ses limites, son plafond, son plancher. Ce lieu qui vous accueille pour que vous puissiez vous poser, vous posez dans ce lieu tel qu'il est à cet instant. Et vous prenez conscience des personnes qui sont là à votre gauche, à votre droite, devant vous. Vous prenez aussi conscience des objets qui sont là dans ce lieu : les chaises, les sacs, les manteaux, les tableaux aux murs.

Vous sentez que vous allez recevoir des informations qui vont vous être aidantes pour votre cœur et votre vie et vous vous permettez de fermer vos yeux. Et en fermant vos yeux, vous sentez que vous êtes assis, assise, là, là où vous êtes à cet instant. Vous sentez votre corps, sa posture. Vous prenez conscience de vos pieds qui sont là dans les chaussures sur le sol. Vous êtes conscients, conscientes, de la musique qui est là, qui vous accompagne pendant que vous vous installez confortablement là où vous êtes installés.

Vous sentez votre base, votre assise et vous vous permettez de descendre votre regard intérieur vers votre assise comme si vous reveniez chez vous, dans vos fondations. Vous sentez votre dos, votre verticalité et en portant votre attention vers votre dos, c'est comme si vous lui permettiez de se relaxer, de se détendre, comme si vous disiez à votre dos « je suis là, je suis là tu peux te relaxer, te détendre ». Vous relâchez les épaules. Vous relâchez les doigts des mains. La mâchoire inférieure se relaxe.

Et vous venez prendre conscience de votre respiration. Laissez-vous tourner votre regard vers votre souffle qui circule dans votre corps avec l'expiration, avec l'inspiration. Et en vous installant confortablement et de plus en plus confortablement là où vous êtes installés, vous sentez la présence de votre souffle, votre souffle qui est toujours là en vous, sans aucun jugement. Le souffle qui circule comme le flux et le reflux de l'eau. Cela va et cela vient comme une vague, vague de la vie qui circule en vous sans aucun jugement. Et plus vous revenez à la conscience de votre souffle, plus vous vous recentrez, vous revenez à la présence à vous-même. Et s'il y a des pensées qui passent, vous les laissez passer comme des nuages dans le ciel, comme un bus de pensées qui passe. Et vous êtes dans cette observation consciente de votre mouvement intérieur qui vous montre et vous prouve que vous êtes vivant, vivante, sans même avoir besoin de faire quoi que ce soit pour cela. Cela va et cela vient. Chaque expiration est neuve, chaque inspiration est neuve et vous êtes dans la conscience de votre mouvement intérieur permanent et impermanent. Il n'y a pas un mouvement plus important que l'autre, il y a l'inspir et il y a l'expir.

Et vous vous ouvrez pour accueillir ce verbe qui peut venir jusque dans votre cœur si tel est votre désir. Et ainsi je vous invite à porter votre attention au centre de la poitrine, du thorax. Permettez à votre conscience, à votre regard intérieur de venir se poser là au centre du thorax, dans le chakra du cœur, cœur spirituel. C'est comme s'il y avait un petit soleil qui pulse là, au centre du thorax. Petit soleil qui pulse une énergie de clarté, de discernement, de détachement juste, de compassion, d'amour inconditionnel et infini. Imaginez avec votre imagination créatrice ce petit soleil au centre du thorax qui est là rien que pour vous, qui a toujours été là et qui le sera encore et encore et que vous recontacterez à chaque fois que vous en aurez envie ou besoin. Et vous laissez ce petit soleil rayonner dans tout le thorax, toute la poitrine tandis que votre respiration peut devenir plus ample, plus profonde et vous vous recentrez davantage encore dans le ici et maintenant. Et vous laissez ce petit soleil continuer de s'expanser dans votre thorax et même rayonner dans tout le corps, dans la tête, le buste, les bras, les jambes jusqu'aux limites de votre corps physique et même au-delà si vous le souhaitez et si cela est juste pour vous. Ce rayonnement énergétique lumineux peut aller jusqu'aux limites de votre aura, tout autour de vous: devant, derrière, à gauche, à droite, en dessous, au-dessus de vous, comme pour créer une sphère de protection personnelle, sphère de lumière dans laquelle vous avez toute la place et tout l’espace pour respirer, pour être vous-même.

Et vous vous laissez goûter ce moment que vous vous offrez rien que pour vous, et votre taux vibratoire s'affine, s'allège pendant que vous imaginez sous vos pieds des racines. Imaginez, imaginez sous vos pieds des racines comme des racines d'un arbre, des racines lumineuses, énergétiques qui descendent pour aller s'ancrer fermement dans la Terre comme si vous deveniez un arbre, un arbre dans une forêt. Vous vous reliez à la Terre par vos racines énergétiques sous vos pieds. Toute votre créativité, votre imagination créatrice vous aide à créer cela. Et vous permettez aux tensions de descendre vers la Terre: tout ce qui vous encombre, les doutes, les interrogations, les soucis, les tristesses, les émotions lourdes, les habitudes entêtantes. Imaginez que vous laissez glisser tout cela le long de votre corps et le long de vos racines, voilà, sur ces cordes d'enracinement, vos racines. Cela descend pour aller se recycler dans la Terre. Elle sait faire cela!

Et nous vous souhaitons la bienvenue tandis que vous sentez que vous êtes dans votre enracinement, au cœur de cette sphère de lumière que vous vous êtes offert, offerte. Vous êtes au cœur de vous-même.

Tant de fois nous vous voyons, nous vos guides, être dans un déracinement en ayant comme perdu votre axe, votre centre et le cherchant à l'extérieur de vous. Et vous pouvez prendre conscience à cet instant que cet exercice de recentrage qui vous a été proposé et que vous vivez à cet instant aussi profondément que vous pouvez le faire en fonction de votre habitude ou de votre désir, de votre intention, ce recentrage vous permet d'être là, pleinement là.

Si vous avanciez dans votre vie avec cette conscience d'être comme un arbre vivant (à la différence que vous avancez, vous marchez) vous pourriez aller à la rencontre des événements de la vie avec davantage de sérénité, prêt et prête à laisser venir vers vous ce qui vient vers vous, en sentant qu'à l'intérieur de vous, vous avez un potentiel de qualités, de ressources qui est prêt, disponible à être utilisé par vous pour vous aider à résoudre les énigmes des situations qui sont présentes, pour vous aider à répondre de la façon la plus idoine à ce qui est là. Car chaque situation de la vie n'est point là pour vous embêter ou, comme vous le dites souvent : pour vous emmerder. Chaque situation de la vie qui vient vers vous est là pour vous permettre d'apprendre davantage qui vous êtes, ce que vous êtes, vous apprendre aussi à grandir dans la confiance en vous, en votre profondeur, en votre être de sagesse qui est là à l'intérieur de vous, confiance en votre âme. Maintenant vous n'avez point appris dans vos cours maternelles à revenir à la conscience de vous-même. Vous n'avez point appris, car il n'y a pas encore de cours ou en tout cas il n'y a plus de cours comme il y en avait dans des époques lointaines, des cours donc qui vous permettraient d'apprendre à être dans une reliance avec vous-même, avec les éléments de la nature, avec vos concitoyens, frères et sœurs d'incarnation. Aucun cours donc qui ne vous donne un aperçu sur ce que vous êtes venus travailler sur cette planète qui tourne dans l'espace sur son axe. Cela se fera! Des cours seront de plus en plus présents, les jeunes générations auront davantage la formation que celle que vous avez pu avoir ou non. Car oui, vous pouvez d'ores et déjà sentir que l'avenir s'ouvre sur de merveilleuses auspices sur la Terre et que tout ce que vous entendez qui pourrait être comme une onde de peur n’est là que pour vous faire vous souvenir que c'est la lumière qui est la gagnante et qui va triompher car c'est déjà le cas sur la Terre, sur cette Terre qui est votre plancher à tous, votre maison sur laquelle vous habitez, cet organisme vivant, géant. Sentez sa présence à cet instant si vous le voulez bien, sentez combien elle accueille sur son dos, sur ses épaules, des milliards de tonnes de vivants de tous règnes: humain, végétal, animal, minéral. Sentez que ce havre circule comme cela dans un espace large et que vous y avez élu domicile pour y vivre une incarnation, celle-ci, dans vos corps de chair et d'os, de sang et de muscles, dans vos corps si intelligents, si vivants, si prêts à être à votre service, c'est-à-dire au service de votre cœur et de votre âme. Cela vous l'oubliez ou vous l'ignoriez.

Oui, votre corps est votre véhicule qui vous permet de circuler sur cette Terre toute ronde. Votre esprit est là qui vous permet aussi de circuler sur la Terre, en esprit. Sur cette Terre, il y a un élément fondamental qui vous permet d'y rester, cela se nomme la gravité et vous pouvez remercier cette gravité qui vous permet de rester sur le plancher de la Terre, qui permet donc à votre corps de se véhiculer d'un endroit à un autre. Cela aussi d'une manière extrapolatrice, peut vous indiquer dans votre cœur combien parfois vous confondez la gravité et la gravité! Nous voulons dire par là que parfois vous prenez les événements de la vie avec beaucoup de gravité, avec beaucoup de sérieux. Mais peut-être qu’en partant de ce postulat là, que sur la Terre vous êtes déjà en lien avec la gravité, qui est simplement un outil pour vous permettre d'apprendre, de grandir, d'évoluer, de vous déplacer, vous pourriez avancer dans la vie avec un peu plus de légèreté, de cœur, d'esprit, d’âme, de mouvement.

Sur cette Terre toute ronde qui tourne dans l'espace, avec une telle régularité sans même que vous vous en aperceviez et pour laquelle vous pourriez être davantage dans une gratitude si vous le sentiez être juste pour vous de faire cela, sur cette Terre donc, il y a la dualité. Cela est propre à la planète Terre qui est un monde de dualité, qui vous offre une palette de contrastes grâce à cette dualité.

Regardez autour de vous intérieurement en pensant aux journées, aux nuits, l'alternance du jour et de la nuit, l'alternance des saisons autour de cette Terre. La dualité signifie qu'il y a deux éléments en présence qui se regardent, qui s'écoutent ou qui se ressentent, deux polarités sur le même axe, sur un même continuum. Simplement, dans votre vie quotidienne et cela depuis que vous êtes enfants, vous avez tendance à considérer qu'il y a davantage une polarité qui est judicieuse et agréable de vivre tandis qu'il y en a une autre qui est beaucoup plus désagréable et à éviter à tout prix de vivre.

En ayant décidé dans le choix de votre incarnation de venir sur cette planète Terre, planète de dualité, vous êtes venus pour apprendre à apprivoiser les deux côtés de la polarité, de la dualité. Vous pourriez considérer que la dualité ressemble à deux plateaux d'une balance et que, au centre, il y a comme une tige, un axe, une verticalité. Imaginez dans votre tête, dans votre esprit, dans votre cœur, l'image d'une balance. Imaginez qu’il y a un poids sur chaque côté, chaque plateau de la balance. Pour qu'il y ait équilibre, il faudrait que les deux poids soient équivalents, et puis parfois oui il y a un poids qui est plus lourd alors il y a déséquilibre. Il suffit que vous rajoutiez un poids sur l'autre plateau qui est plus haut et cela se redresse. Alors en imaginant ce plateau de la balance dans votre esprit, imaginez que cela est égal à votre respiration. Imaginez que cette balance représente votre souffle, votre respiration: il y a un mouvement et un autre, cela monte et cela descend. Aucun des plateaux n’est à privilégier dans la respiration. Si vous décidiez de privilégier un plateau dans la respiration, l’inspir par exemple (ce que vous faites au demeurant assez souvent) et bien très chers, vous êtes à ce moment-là en apnée, vous avancez dans la vie en apnée, oppressés, pressés et stressés. Vous avez besoin, pour relaxer, d'expirer, de relâcher la pression et au bout de l'expiration (oui vous êtes vivant), vous ne pouvez pas ne pas inspirer. Bien sûr, un jour dans cette incarnation vous expirerez pour une dernière fois, le plateau de la balance, son mouvement s'arrêtera, vous continuerez votre chemin d’âme ailleurs. Mais tant que vous êtes incarnés, cette balance du souffle de la respiration va et vient dans ce mouvement duel où il n'y a ni perdant ni gagnant, il n'y a qu'un mouvement qui est à accueillir, qui est à accepter. Et la dualité souvent est vécue différemment de ce qui vient de vous être montré et que vous pouvez peut-être ressentir déjà lorsqu'il y a ce comparatif avec la respiration.

Souvent dans votre quotidien, vous percevez les choses d'une manière, d'un point de vue, sous un certain angle comme si pour vous il y avait le beau, le bon, le bien, il y avait des émotions positives, lumineuses en voulant éviter à tout prix qu'il y ait la laideur, le mal, le lourd, le sombre, l’indigeste. Les deux moments existent! Tant que vous êtes dans le refus d'accueillir ce qui est comme cela est, de ce que vous présente la vie, vous vous créez vous-mêmes vos propres blocages, vous empêchez la respiration de la vie avec son mouvement d'être là en vous. Car une clé est de vous dire par exemple que lorsqu'une situation ne vous convient pas, ne vous convient plus, cela va passer.

Vous oubliez que lorsqu'il y a un climat intérieur, une émotion lourde, gênante en vous, cela va passer. Si simplement vous vous souveniez, vous vous mettiez comme des post-it, des pense-bête qui vous rappelleraient que tout passe, tout se transforme, cela vous permettrait d'accueillir ce qui est avec plus de douceur et de facilité, vos mains s'ouvriraient, votre dos se relâcherait, vos fessiers se relaxeraient, votre mâchoire se détendrait, vous seriez prêts à accueillir les cadeaux que vous apporte la vie dans chaque situation qu'elle vous propose.

Tant que vous privilégiez un des plateaux de cette balance, vous êtes dans une ambiance de séparation, de refus, de dénégation, d'exclusion, vous êtes dans un grand non. Bien sûr, vous avez le droit de faire cela, de vivre cela. Maintenant, demandez-vous en vous si cette attitude, lorsqu'elle perdure en vous, est constructive? Si elle vous permet de vous sentir en paix et heureux, heureuse? Il nous semble que la réponse est non.

Pour que vous puissiez retrouver la paix en vous, il est important de dire oui à tout ce qui est là, que cela vous semble limitant, difficile ou agréable, d'être dans un grand oui à ce qui est comme vous pouvez être à cet instant dans un grand oui au mouvement de votre respiration. Et nous vous invitons à sentir encore votre souffle qui circule dans votre corps, il est toujours là!

Et les pensées qui circulent sur le ciel de votre esprit polluent l'atmosphère en vous et pourtant cela passe, cela circule. Il ne sert à rien de vouloir chasser ces pensées qui circulent car si vous faites cela vous êtes en conflit avec vous. Il s'agit d'accepter à nouveau ce qui est là en vous: une pensée passe, oui une pensée passe, une sensation dans votre corps physique appelle votre attention, oui une sensation dans votre corps physique appelle votre attention, une émotion se lève dans votre corps, dans votre cœur, oui une émotion se lève dans votre cœur, dans votre corps.

Ce dont vous avez à cultiver à l'intérieur de vous est l'accord, l'acceptation de tout ce qui est et, pour pouvoir être davantage en paix, il s'agit d'être davantage en paix avec vous-même à l'intérieur de vous, d'être dans un oui avec ce qui vous compose, ce qui vous constitue, avec les émotions qui sont là, avec les pensées qui sont là, avec l'ambiance dans votre corps et son état physique. Car nous vous voyons être souvent en guerre avec vous-même, avec votre corps, avec vos émotions, avec vos désirs, avec vos pensées. Et cela se reflète en miroir dans les circonstances de la vie à l'extérieur de vous et vous êtes en guerre, en conflit avec ce qui est là à l'extérieur. Et du coup, lorsque vous êtes en guerre avec l'extérieur, et bien ma foi, si nous reprenons avec vous cette image du plateau de la balance, vous êtes sur un plateau de la balance et les autres sont sur l'autre côté de la balance. Vous n'êtes simplement que des enfants en train de jouer sur une balançoire. Cette balançoire est soit intérieure soit extérieure. Peut-être que vous aimez ce jeu car nous vous voyons cultiver ce jeu souvent même si vous ronchonnez comme nous vous voyons ronchonner car rien ne vous oblige d'une certaine manière à rester sur cette balançoire. Vous pourriez dire à tout instant, à tout moment "allez je change de jeu, je descends de cette balançoire et je décide de jouer à autre chose".

Imaginez cette image, cette métaphore, cette analogie, imaginez que vous êtes sur une balançoire d'un côté et imaginez que vous avez sur l'autre versant de cette balançoire, eh bien par exemple, vous avez les autres, vous avez votre compagnon ou votre compagne, votre collègue, vous avez votre enfant, votre voisin, votre ami, vous avez les inconnus. Imaginez que sur l'autre côté à nouveau de la balance, en face de vous, il y a aussi les parties de vous que vous n'aimez pas, ce que vous refusez en vous et voyez, sentez, combien vous jouez à vouloir soit éjecter ce qui est là de l'autre côté en donnant un impact fort avec vos pieds soit en vous agitant sur votre siège de ce côté de la balançoire ou peut-être que vous cherchez à vous appuyer de toutes vos forces sur votre siège pour montrer combien vous avez votre place, votre espace, le droit d'exister, de montrer que vous êtes là. Sentez, sentez combien cela est fatigant, épuisant, épuisant! Peut-être alors comprenez-vous mieux pourquoi souvent vous ressentez de telles fatigues dans vos corps, dans vos esprits, dans votre cœur. C'est qu'à ce moment-là, souvent, vous êtes en train de jouer à ce jeu-là: vous enfourchez votre selle de ce côté de la balançoire. Alors, imaginez à cet instant, toujours avec cette image, que vous tenez avec vos mains fermement ce côté de la balançoire et que comme sur un cheval vous passez votre jambe de côté pour descendre de cette selle tout en maintenant avec vos mains tout le poids et imaginez comme avec un miracle à cet instant que les êtres là-bas de l'autre côté du plateau sur l'autre selle en face décident d'en faire autant: leurs mains tiennent avec la même puissance le côté de la selle là-bas en face et chacune de leurs jambes descende comme si chacun, chacune, descendait de la balançoire comme pour expérimenter ce que cela pouvait donner. Voyez, sentez que les pieds de chacun, les vôtres notamment, sont par Terre. Rappelez-vous de vos racines sous vos pieds. Souvenez-vous que chaque être humain a des racines énergétiques sous leurs pieds tout comme vous. Souvenez-vous que chaque être humain là-bas de l'autre côté, et même les parties de vous, respirent tout comme vous respirez, et imaginez que vos mains et leurs mains doucement lâchent ces sièges, cette balançoire et que chacun d'entre vous venez doucement vous réunir à côté de cette verticalité au centre de ces deux plateaux. Imaginez, sentez cela à cet instant comme s'il pouvait y avoir à cet instant: cohabitation, réunion, comme une rencontre d'êtres d'énergie qui auraient bien envie de faire autrement, d'apprendre à se connaître et se rencontrer autrement au niveau du cœur, au niveau de l'âme: aucun gagnant, aucun perdant là dans ce lieu entre ces deux plateaux.

Et pendant que vous êtes toujours dans ces images proposées, que vous pouvez sentir et vibrer en vous, portez votre regard intérieur vers vos mains. Imaginez vos mains avec votre regard intérieur, voilà! Laissez-vous percevoir votre main gauche, votre main droite, chacune avec son rôle, sa fonction. Rappelez-vous de celle qui écrit ou peut-être est-ce que ce sont les deux. Et lorsque vous contemplez avec votre regard intérieur vos mains, percevez tout ce qu'elles sont capables de faire l'une et l'autre: toucher, masser, pianoter, écrire, tenir une fourchette, un couteau, tourner les pages d'un livre, caresser. Sentez combien chacune de vos deux mains est importante et pourtant elles sont deux; cela est déjà la dualité. Vous pourriez peut-être dire à l'une "je ne veux pas que tu sois là, je ne veux pas que tu existes, tu fais de l'ombre à l'autre". Le faites-vous? Considérez-vous au quotidien qu'il y a une main plus importante que l'autre? Si cela est le cas, cela montre qu'il y a souffrance en vous, préférence. Dès qu'il y a préférence, il y a dualité, séparation et souffrance car l'autre ne se sent pas accueillie, respectée comme elle est, telle qu'elle avec son potentiel. Alors à cet instant, nous vous proposons de considérer combien chacune de vos mains est importante. Regardez-les avec votre regard intérieur. Laissez-vous les sentir intérieurement. Offrez-leur de la place à chacune sur chacune de vos cuisses. Laissez-vous percevoir leur poids, leur densité, leur température, leur volume, leur texture, toutes ces qualités à vos mains, vos mains qui sont une matière vivante, précieuse, intelligente. Lorsque vous sentez chacune de vos mains, vous pourriez imaginer que l'une de vos mains c'est vous et que l'autre main ce sont les autres ou ce sont les parties à nouveau de vous que vous n'aimez pas. Alors lorsque vous regardez vos mains avec votre regard intérieur et que vous vous imaginez dans une main, là, et les autres dans votre autre main, là-bas, sentez la distance qui vous sépare et pourtant il y aurait tellement de choses à faire ensemble n'est-ce pas?

Cela paraît si compliqué sur la Terre d'aller l’un vers l'autre comme si chacun était persuadé d'avoir raison et ce qui tue en vous votre énergie, votre vitalité et qui vous fatigue est souvent ce phénomène là de vouloir à tout prix avoir raison; cela est lié à la dualité. Sentez encore vos mains. Laissez-vous garder le contact avec vos mains. Dans cette métaphore, imaginez que vous êtes sur un plateau de votre main, là, et les autres sur l'autre plateau de votre autre main, là-bas. Imaginez : chacun veut avoir raison. Il ne peut pas y avoir de paix alors. Et souvenez-vous combien pour vous le symbole d'une poignée de main est représentative de la paix et cela est votre lot quotidien. Quand est-ce que vos mains vont pouvoir se serrer, vous serrez la main? Ce que vous êtes en train de voir et de sentir et d'entendre: vous ne pouvez pas vous serrer la main à vous-même. Souvent, vous ne pouvez pas serrer la main à l'autre. Pourtant vous êtes frères et sœurs avec vous-même et vous êtes frères et sœurs avec vos contemporains, frères et sœurs d'incarnation.

Nous pleurons souvent de vous voir vous meurtrir ainsi car nous sommes là, vos guides, prêts à vous tendre la main qui est là, toujours là, près de vous, à côté de vous, au-dessus de vous et là aussi vous vous croyez séparés, séparés de nous. Certes, vous aviez oublié notre présence en naissant dans cette vie, le voile de l'oubli qui est inhérent à la naissance et au phénomène de la dualité fait que vous ne nous voyez pas, nous vos guides. Parfois lors de grands chagrins ou de grands désespoirs, oui vous vous tournez vers nous, vous nous demandez notre aide. Vous sentez alors une chaleur au niveau du cœur, quelque chose de plus paisible s'installer dans votre esprit et votre corps se relaxer et vous croyez parfois à un miracle ou à un hasard. Et pourtant nous sommes là, une main invisible. Nous aussi nous sommes là, nous vos guides, sur l'autre plateau de la balance, pourrions-nous dire, ce plateau invisible. Et pour nous contacter, nous vos guides, là aussi il suffit pour vous de descendre de votre cheval-d'arçons pour revenir à votre respiration, à la conscience du souffle en vous, de faire silence en vous pour sentir que sur l'autre plateau, cette fois intérieur, dans la verticalité, nous sommes là, prêts à chaque fois que vous nous le demanderez, d'être là avec vous, pour vous, pour vous aider à démêler les situations qui vous posent souci, qui vous angoissent, qui vous interpellent, pour lesquelles vous ne savez plus trouver de réponses, les solutions. Vous retrouveriez davantage de paix en faisant tout cela.

Continuez de sentir vos mains, chacune sur chacune de vos cuisses. Vos cuisses symbolisent à cet instant la Terre et vos mains se posent davantage encore. Peut-être pouvez-vous les sentir plus lourdes. Sentez combien vos cuisses accueillent avec plaisir vos mains et vous pourrez avoir un aperçu dans vos cœurs de ce que ressent la Terre lorsque vous acceptez de vous poser davantage sur elle. Elle vous accueille, qui que vous soyez, quoi que vous fassiez ou ayez fait ou ferez. Et vous permettez à vos mains de s'appuyer, de se relaxer. Elles n'ont rien à prouver car dans la dualité ce qui empêche la paix d'être là aussi est votre croyance dans le fait que vous deviez prouver à vous-même et aux autres telle ou telle chose. Et si vous considériez que vous n'avez rien à prouver, tout comme vos mains à cet instant n'ont rien à prouver? Elles se posent avec toutes leurs qualités, leurs capacités, leur unicité, leur spécificité, chacune sur vos cuisses, chacune à sa place. Et si vous considériez donc, pour un instant, que vous n'avez rien à prouver à qui que ce soit, ni même à vous-même ni même à vos ancêtres. Cela va souvent à l'encontre de ce que vous avez cru comprendre que les êtres attendaient de vous. Très chers, vous n'avez rien à prouver. Vous êtes déjà approuvés tels que vous êtes dans votre cœur, par votre âme, par votre Sagesse intérieure, par vos guides, par la Terre qui vous accueille. Aussi pour lâcher ce sentiment de devoir prouver qui vous fait être dans ce sentiment et cette volonté d'esprit de vouloir avoir raison à tout prix, vous pourriez simplement peut-être vous dire que vous êtes là à chaque instant pour apprendre, pour comprendre, au-delà des apparences, pour déployer de la confiance, pour apprendre à accepter notamment la différence.

La dualité vous met face à la différence et, dans votre quotidien, en lien avec l'ignorance, vous vous mettez à trembler souvent devant la peur de la différence, devant l'autre qui est différent. Et pourtant, regardez: chaque être humain autour de vous respire tout comme vous respirez, chaque être humain a des organes là dans leur corps qui leur permettent exactement de fonctionner de la manière dont vos propres organes fonctionnent. Chaque être humain sur cette Terre cherche exactement les mêmes choses que vous, à savoir l'amour, la paix, l'abondance, la joie. En croyant que l'autre est différent de vous, vous êtes sur cette balançoire, vous créez la séparation, la dualité. Aussi une clé que nous vous proposons est de sentir autant que vous le pourrez, autant que vous sentirez que c'est possible pour vous, de considérer que l'autre est similaire à vous. L'autre personne que vous voyez, que vous entendez, de considérer peut-être que cet autre être qui a d'autres comportements, oui que les vôtres, d'autres pensées, oui que les vôtres, d'autres émotions, oui que les vôtres, et bien que l'autre est comme une autre main et que chacun de vous est en train d'écrire des histoires différentes. Une main: vous en train d'écrire votre propre histoire, une histoire d'écoute, une histoire d'amour. L'autre écrivant sa propre histoire, une histoire d'écoute, une histoire d'amour.

Et lorsque à nouveau nous vous proposons de continuer de sentir votre respiration et chacune de vos mains, sentez, sentez encore la présence de vos mains tout comme vous pourriez sentir la présence de chacun de vos pieds. Peut-être le faites-vous déjà? Peut-être les sentiez-vous déjà? Chacun de vos pieds vous est indispensable pour vous permettre d'avancer sur cette Terre dans ce que vous nommez la marche. Si vous privilégiez un pied plutôt que l'autre vous seriez à nouveau dans la dualité, dans la séparation, dans la préférence. Souvenez-vous que vous avez besoin de vos deux pieds pour vous mettre dans ce mouvement alternatif d'avancer. Et dans ce mouvement de la marche, regardez, vous passez d'un déséquilibre à un équilibre, à un autre déséquilibre, à un autre équilibre et ainsi de suite. Laissez-vous ressentir de la gratitude pour vos pieds, pour vos mains. Ils sont deux, deux mains, deux pieds. Aujourd'hui, sous vos pieds il y a ces racines énergétiques qui sont là qui vous font être comme des arbres, autonomes autant que c'est possible et plus encore et vous avancez chaque jour.

Et chaque être humain est tout à votre image, corps physique, corps émotionnel, corps mental, corps spirituel, aspirant aux mêmes désirs que les vôtres, agissant du mieux qu'ils le peuvent, combattant chacun, chacune, leurs zones d'ombre, essayant de vous voir avec plus d'amour. Aussi, une clé pour sortir de la dualité est le pardon: vous pardonner à vous-même d'avoir voulu être différent, différente, vous pardonner d'avoir voulu, oui, être différente, différent, vous pardonner d'avoir voulu que les autres soient à votre image car les autres sont déjà à votre image. Simplement souvent, ils ne pensent pas comme vous. Mais n'est-ce point que, lorsque les êtres se rencontrent dans leur intelligence, ils peuvent construire des idées à plusieurs, faire avancer l'évolution sur la Terre, l'évolution des consciences. Laissez-vous vous pardonner d'avoir voulu vous isoler, fuir les autres en les condamnant. Laissez-vous vous pardonner d'avoir voulu qu'ils soient à votre image en voulant les convaincre du bien-fondé de votre point de vue; il n'est point meilleur que le leur, il est différent.

Souvenez-vous que chacun, chacune, sur cette Terre avance à son rythme sur son chemin d'évolution, de conscience. Et plus vous serez dans l'ensemble de ces consciences là, plus vous reviendrez au centre, là, de vous-même comme au centre d'un cyclone, en paix, dans votre verticalité; chacun au cœur de son cyclone. Et pour que l'image paraisse plus douce que celle du cyclone, il vous suffit simplement, tout en sentant vos mains, vos pieds et votre respiration, d'imaginer tout autour de votre corps physique à cet instant, l'air qui vous entoure, l'air qui est là tout autour de votre corps physique et de vos corps subtils, l'air que vous respirez tous et toutes. Oui, il s'agit du même air! Seriez-vous en train de refuser à une personne qui serait là ou là-bas de respirer cet air? Penseriez-vous avoir raison de le priver de cet air comme s'il était bon pour vous et pas pour d’autres ou l'inverse?

Vous êtes au cœur de l'air. C'est ce même air qui circule à l'intérieur de vous, extérieur, intérieur. Est-ce que l'air vous refuserait d'être là pour vous? Rappelez-vous ce qui se passe pour vous lorsque vous avez tendance à manquer d'air, soit parce qu'une pièce est trop sèche ou lorsque la chaleur du soleil se fait trop intense et que vous avez le sentiment d'être dans une chaleur accablante. N'êtes-vous pas heureux, heureuse, à cet instant-là que l'air vienne? Alors, souvenez-vous, très chers, que sur cette Terre, vous respirez tous le même air. Sur cette Terre, vous captez tous les mêmes rayons lumineux du soleil, sur cette Terre vous êtes tous en train de fouler la même Terre Mère qui vous offre ses fruits, ses légumes, ses fleurs, ses végétaux, ses minéraux. Laissez-vous sentir combien l'air ne fait pas de différence entre vous, entre chacun d'entre vous. Non! Souvenez-vous combien le soleil ne fait pas de différence entre chacun d'entre vous, non, il brille pour tout le monde.

Et si vous acceptiez d'être à l'égal de l’air à cet instant, à l'égal du soleil à cet instant? D'être simplement dans votre respiration, dans un oui au fait d'être juste là, là où vous êtes, partageant un espace avec les autres comme si chacun ici avait un certain âge, comme si ici il y avait des enfants de trois ans, de 10 ans, 20 ans, des ados, des jeunes adultes, 30 ans, des adultes matures, 40, des matures, 50 et encore davantage matures, sagesse, 60 et même plus encore. Imaginez que là, autour de vous, chacun, là où vous en êtes, vous avez un certain âge, non pas l'âge qui est indiqué sur votre état civil, non point: l'âge de votre évolution. Ainsi, peut-être permettrez-vous à chacun de grandir dans cette grande cour d'école qu'est la Terre et peut-être accepteriez-vous que nous soyons là, nous vos guides, vos professeurs bienveillants, aimants, vous aidant à apprendre vos leçons avec davantage de ludicité, de plaisir, moins de drames, moins de coups? Cela est possible, oui cela est possible, très chers et tendres. Cela est possible, en décidant de faire la paix à l'intérieur de vous, en lâchant ces jugements vis-à-vis de vous-même, cette séparation entre les différentes parties de votre être, oui vous irez vers plus de douceur de plus en plus chaque jour et nous pourrons vous rejoindre davantage pour être en synergie dans cette équipe; collaboration intérieure.

Alors sentez encore vos mains. Dans une paume de main, il y a vous. Dans l'autre paume de main, il y a tout ce avec quoi vous êtes en conflit: les parties de vous-même, quelqu'un, des quelqu'uns, des lieux, des situations, des projets. Et vous respirez dans votre cœur. C'est comme si vous preniez de la hauteur pour voir vos deux mains qui sont chargées de ces énergies duelles. Car tant que vous êtes scotchés sur un des plateaux, sur une de vos mains, vous croyez que c'est le continent idéal alors que lorsque vous revenez à la respiration dans votre cœur, en regardant avec davantage de recul, vous êtes au-delà de cette dualité, alors déjà il y a davantage de paix. Et à cet instant, laissez-vous envoyer de la lumière qui part de votre cœur vers chacune de vos mains.

Sentez que vos guides sont là au-dessus de votre épaule ou peut-être juste derrière votre dos. Votre guide, vos guides, sur lesquels vous pouvez vous appuyer à cet instant tandis que vous contemplez vos deux mains et que vous leur envoyez de l'énergie de lumière qui part de votre cœur, à votre manière. Et vous pouvez vous laisser rapprocher vos mains tandis que la lumière devient de plus en plus lumineuse. Vous pouvez vous laisser, voilà, voilà, rejoindre vos mains, qui se rejoignent paume contre paume, en respirant. Et vous pouvez poser vos mains, si vous le souhaitez, sur votre cœur comme pour vous donner à vous-même le meilleur pour vous, comme un cadeau, comme si vous vous disiez à vous-même "oui je suis là". Rien à chercher, rien à trouver, rien à prouver, simplement vous laisser respirer dans cette ambiance de réunification intérieure, dans une expérience directe à cet instant de ce que peut peut-être être pour vous un ressenti de paix intérieure.

Et à cet instant vous avez la possibilité si vous le souhaitez de faire une demande à l'intérieur de vous, peut-être une demande de guérison, une demande de soins, une demande de clarté, car vous avez la possibilité à cet instant en émettant ce vœu, ce désir, avec cette intention pure à l'intérieur de vous, de recevoir, avec vos guides qui sont là pour chacun, chacune, à cet instant, ce qui est bon pour vous.

Osez recevoir. Osez vous ouvrir au meilleur de ce que vous demandez. Et vous pouvez prendre la main de vos guides. Ils sont là! En faisant le geste ou en acceptant de vous blottir dans leur giron, sentez, ressentez ce qui est juste et bon pour vous. Voilà!

Et nous vous remercions infiniment de votre écoute. Nous serons là à chaque fois que vous le souhaiterez, il vous suffira d'en émettre l'intention dans votre cœur. Allez en paix. Que votre vie soit de plus en plus douce, vous le méritez infiniment, infiniment. Acceptez cela: que nous vous aimions infiniment. Grâce sur vous, en vous, avec vous.

Et vous pourrez relâcher la posture, ouvrir les yeux, bouger si vous le voulez, vous étirer.